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Les vacances des personnes à mobilité réduite en France : Entre aspirations et discriminations

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Les vacances des personnes à mobilité réduite en France :
Entre aspirations et discriminations

Par Philippe CONSOLINO
Le lien en .PDF

Dans une enquête récente1 J.-F. Amadieu employant la méthode du « testing » sur des
CV différenciés en fonction des variables classiques de la discrimination a montré que le CV
portant la mention « handicap selon la COTOREP » recevait 15 fois moins de réponses
positives que le CV de référence à des demandes d’emplois commerciaux de niveau BTS.
Parlant « d’une discrimination d’une ampleur insoupçonnée en dépit des dispositifs légaux »,
l’auteur confirmait sur des bases empiriques limitées mais selon une méthode novatrice, ce
que des enquêtes plus lourdes – l’enquête HID de 1999, le volet population handicapée de
l’enquête – emploi depuis 2003 ou encore le bilan de l’Allocation Adulte Handicapé (AHH)
avant la réforme réalisé par la DRESS1 – avaient déjà constaté : l’existence de fortes
discriminations des personnes handicapées par rapport à l’emploi.
Cette situation ne manque pas d’interroger sur la manière dont les discriminations
continuent d’être produites en dépit d’un dispositif législatif considérable3. Il ne faudrait pas
cependant méconnaître la complexité tant de la mesure du phénomène que de
l’identification du processus menant à sa production.
En effet, en matière de mesure du phénomène, les données varient en fonction de la
prise en compte des seules déficiences déclarées par les personnes ou selon qu’on considère
les individus dont la situation de handicap a fait l’objet d’une reconnaissance administrative.
La question s’opacifie encore quand on constate le « glissement » d’un certain nombre de
titulaires du RMI vers l’AHH.
Quant aux formes prises par la production de ces discriminations et à leur dynamique,
une perspective systémique et complexe semble nécessaire pour tenter d’en rendre compte.
D’abord parce que comme les intéractionnistes l’ont montré, le « handicap » est une
construction sociale qui passent par les interactions entre les personnes « handicapées » et
leur univers socio-institutionnel. Ensuite, parce que les perceptions, les représentations et les
actions relatives au « handicap » co-évoluent de manière a priori non-linéaire. Entre
perceptions subjectives et catégorisations administratives, entre vécu intime et
reconnaissance sociale, l’étude de la question du handicap requiert donc, de notre point de
vue, à la fois une investigation associant techniques qualitatives et quantitatives et une
approche théorique d’inspiration systémique complexe.
Parmi l’ensemble des discriminations « systémiques » dont souffrent les personnes
« handicapées », il en est une qui demeure peu connue : celle qui a trait aux domaines des
loisirs et, particulièrement, celui des vacances et du tourisme. Or, c’est de plus en plus par des
activités de ce type que les individus recherchent un épanouissement personnel. Voyager,
sortir de chez soi pour découvrir le monde et les autres, représentent aujourd’hui des
aspirations si largement partagées qu’on a pu parler de « droit ». De ce point de vue, les
discriminations dont font l’objet les personnes « handicapées » dans leur volonté d’accéder à
la « civilisation des loisirs » par une consommation touristique effective constitue un critère
tout à fait significatif de leur réelle intégration à la société.

1AMADIEU J-F., Discrimination à l’embauche -de l’envoi du CV à l’entretien- Observatoire des Discriminations (CERGORS) en
collaboration avec Adia et Envoyé Spécial, université Paris I, Panthéon Sorbonne, avril 2005. Diffusion 14 avril 2005, France 2 « Envoyé
spécial », reportage de Vincent Nguyen et Mathieu Birden.
1 « Les revenus sociaux en 2003 », Dossiers Solidarité et Santé, n°4 , octobre-décembre 2004, pp. 92-108
3 Didier-Courbin Ph., Guilbert P., « Eléments d’information sur la législation en faveur des personnes handicapées en France : de la loi de
1975 à celle de 2005 », Revue française des affaires sociales, n°2, 2005.

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Le travail qui reste en suspend est donc d’identifier, de mesurer et de modéliser les
discriminations « systémiques » qui affectent les personnes handicapées dans leur accès aux
vacances et au tourisme et ce en dépit des politiques publiques promouvant cet accès. A
travers l’étude spécifique de ce comportement nous souhaiterions en saisir les principaux
facteurs individuels et collectifs, examiner la manière dont ils s’articulent et éventuellement se
cumulent. Mais le travail statistique à mobiliser devrait déboucher sur une typologie des
situations autorisant ensuite une investigation qualitative ciblée. L’objectif final consisterait à
construire une modélisation intégrant la caractérisation objectivante des situations d’accès
aux vacances des personnes « handicapées », la manière dont elles sont perçues,
représentées et vécues par ces personnes mais aussi l’action en la matière des acteurs
publics et privés du tourisme. A travers ce dernier point, il serait possible d’étudier
concrètement l’élaboration et la mise en oeuvre de politiques ou d’actions de lutte contre les
discriminations et notamment de la capacité des associations à faire évoluer les choses.
Cadrage général de la question : ampleur, actualité et justification
Comme on le sait, on ne peut pas répondre à la question du nombre de personnes
« handicapées » sans avoir défini au préalable là où commence le handicap. Tant
l’Organisation Mondiale de la Santé au plan internationale que l’Insee sur le plan national
s’accordent pour évaluer la part des personnes « handicapées » à environ 10 % de la
population (5,8 millions en France). On sait de plus que dans les sociétés développées le
phénomène va croissant pour des raisons aujourd’hui assez bien identifiées2 Mais le terme de
« handicap » regroupe des types de « déficiences, incapacités et désavantages » d’origines
mentales et physiques. Dans cette dernière catégorie, on peut dissocier le handicap moteur
(difficulté de déplacement) et le handicap sensoriel (cécité, surdité). Notre étude se limitera
à la satisfaction des besoins des personnes à mobilité réduite (P.M.R.), celles qui sont
touchées par le handicap moteur car, d’une part, elles représentent la part la plus
importante de la population handicapée (3,5 millions en France), d’autre part elles
demandent des mesures techniques et humaines moins complexes que pour le handicap
mental ou sensoriel.
L’actualité de la question : évolution de la législation et rôle des associations
Dans le cadre d’une sensibilité plus forte des sociétés occidentales aux « différences » et
devant la mobilisation relatives des handicapés et de leurs associations, la question du
handicap a progressé sur l’agenda politique et a émergé plus clairement dans la conscience
sociale. Le fait que le handicap n’apparaisse plus seulement comme le propre d’une minorité
mais comme une situation à laquelle quiconque peut être confronté à un moment donné de
son existence participe aussi de cette prise de conscience.
Si le Président de la République a pu placer la question du handicap au rang des
priorités nationales de son second mandat, c’est que, près de trois décennies après la loi de
1975, « l’intégration » des personnes handicapées restait à réaliser. La création par la loi du 30
décembre 2004 de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité
(HALDE) et l’ouverture de son champ de compétence au traitement du handicap le
confirmait. Cependant les moyens mis au service de l’« intégration3» évoluent avec la
définition même de cette dernière. Ainsi, après le droit à réparation, puis le droit à la
rééducation, le principe de non discrimination se substitue à celui de réadaptation. Et,
aujourd’hui, le droit à compensation des conséquences des handicaps devient l’expression

2 la diminution importante de la mortalité infantile, l’augmentation de l’espérance de vie, les progrès de la médecine sur les lésions
organiques, les conditions de vie urbaines, les transports, les loisirs et le travail.
3 Le concept d’intégration sera défini ici comme l’opération par laquelle un individu ou une communauté s’incorpore, par un ensemble de
compromis, à une collectivité, à un milieu, à un système, en vue d’un enrichissement mutuel, sans discrimination, sans ségrégation sociale,
politique ou raciale et en respectant les différences de chacun des acteurs.

de l’égalité de droit pour le plein exercice de la citoyenneté. Il constitue l’innovation
principale de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation
et la citoyenneté des personnes handicapées.
Mais cette législation reflète aussi l’activisme et la capacité de pression des associations
représentant les personnes handicapées notamment par des actions de sensibilisation de la
population aux difficultés liées à l’accessibilité, l’interpellation des représentants politiques, des
actions spectaculaires dites « coups de poing ». Cet univers associatif lié au handicap
nécessite une sociographie fine pour en saisir la structuration et la capacité d’influence sur les
pouvoirs publics. Dans le domaine de la prise charge et de l’éducation spécialisée, de
grandes structures associatives telle que l’Association pour les Adultes et Jeunes Handicapés
(AAJH)4 que gèrent beaucoup d’argent public et emploient un personnel nombreux.
Partenaires plus ou moins obligés des autorités publiques, elles sont de fait renforcées par le
processus de « privatisation » assez largement en oeuvre dans les pays occidentaux Mais,
d’autres types d’associations existent et agissent pour la prise en compte des besoins des
personnes handicapées dans les différents domaines de la vie quotidienne comme
l’Association des Paralysés de France5 (APF) ou le Groupement d’Insertion des Handicapés
Physiques (GIHP)6. Ces associations représentent les interlocuteurs principaux des pouvoirs
publics nationaux pour les questions relatives au handicap, (Ministères, Sécurité sociale,
commissions spécialisées) et commencent à se structurer au niveau européen. Notre étude
sur l’accès aux vacances des PMR en France nous a permis d’explorer, de manière
comparée, le rôle des associations et leur répertoire d’action auprès des acteurs publics et
privés dans le domaine du tourisme.
Le secteur touristique : un cadre pertinent pour l’étude des discriminations
On l’a dit, l’accès aux vacances et au tourisme constitue, de notre point de vue, un
indicateur pertinent pour évaluer les discriminations « systémiques » qui pèsent sur les PMR.
Mais il faut ajouter que, de manière très concrète, des enjeux économiques considérables
existent autour de cette question. En effet, le secteur du tourisme est l’un des plus actifs dans
les sociétés contemporaines et toutes les études prospectives montrent que la tendance est
à l’amplification de ce développement. En France, nombreuses sont les régions qui
dépendent directement de cette activité. Ouvrir plus largement aux millions de PMR l’accès
au tourisme est donc, outre son aspect éthique, une opportunité économique et
commerciale. En effet, Il est urgent de mieux saisir le problème afin de sensibiliser les acteurs
du tourisme et de leur proposer des mesures de valorisation de ce marché potentiel
important (estimé à 300 millions de nuitées supplémentaires pour les hébergeurs et 130
millions d’excursions pour les Offices de Tourisme). C’est la raison pour laquelle nous
proposerons aux collectivités publiques mais aussi aux décideurs privés en charge du
tourisme en France nos compétences afin d’arriver à une mise en tourisme optimale pour
tous.
Dans le tourisme comme plus généralement dans la cité, la question de l’accessibilité
demeure prégnante pour les PMR. La législation a connu en la matière deux évolutions
principales avec d’une part, la loi de juillet 1991 portant diverses mesures destinées à favoriser
l’accessibilité aux personnes handicapées des locaux d’habitation, des lieux de travail et des
équipements public et, d’autre part, la loi déjà citée du 11 février 2005. Dans cette dernière,
l’un des axes vise à « promouvoir une participation effective et entière des personnes
handicapées à la vie sociale grâce à l’organisation de la cité autour du principe
d’accessibilité généralisée, qu’il s’agisse de l’accès à l’école, à l’emploi, aux loisirs, aux
transports ou tout simplement au cadre bâti ». Qu’en est-il concernant le tourisme ?

4 L’AAJH regroupe 87 associations départementales et 550 établissements ou services sur l’ensemble du territoire français. Elle s’occupe de
23 840 personnes accueillies ou accompagnées et emploie13 850 salariés avec 468 millions d’euros de budget consolidé.
5 L’APF déclare 31 800 adhérents répartis dans 97 délégations départementales.
6 Le GIHP réunit plus de 4000 adhérents dans 25 associations régionales ou départementales.

Le rapport Tourisme et handicap de 1999 le disait explicitement : « si certaines
communes sont familières de la clientèle handicapée pour des raisons diverses comme Berck
ou Lourdes, dans l’ensemble la préoccupation de l’accueil des touristes handicapés est
inexistante 7». Ce que confirment les organismes chargés de la promotion de l’offre touristique
qui avouent ne pas bien connaître l’offre proposée à la population handicapée
reconnaissant ainsi une méconnaissance presque totale de ses besoins spécifiques. Il s’agit
d’un constat qui témoigne de l’existence de discriminations de fait à l’égard des handicapés
dans ce secteur d’activité. Ces dernières demeurent mal connues, or les connaître mieux
dans leurs manifestations et leurs déterminants constitue une condition nécessaire à toute
politique d’égalité en la matière.
Si la littérature sur le thème du handicap est relativement abondante, nous pensons qu’il
manque encore, à quelques exceptions près8, des modélisations plus générales, fondées
empiriquement, permettant d’articuler les facteurs de discrimination entre eux, de relier le
plan des perceptions et des représentations et celui de l’action, de penser la récursivité entre
dispositions législatives et réglementaires d’une part, et comportements et pratiques d’autres
part. Ce diagnostic qui peut s’appliquer à d’autres champs de la recherche en sciences
sociales, s’explique, de notre point de vue, par les cloisonnements disciplinaires et une
insuffisance de la prise en compte de la nature systémique des processus sociaux. C’est la
raison pour laquelle nous mobilisons parmi nos références théoriques, les apports de la
systémique complexe dont les bases ont été posées depuis déjà longtemps (Barel, 1977,
Morin, 1977-2004; Le Moigne, 1977 et 1990, Simon, 1991 notamment). En termes
méthodologiques, l’approche dite « systèmes complexes » pourrait à terme, dans ce
domaine comme dans d’autres, constituer une ressource importante dans la mesure où elle
autorise des croisements féconds entre les sciences sociales et des techniques plus
formalisées issues pour l’essentiel de l’informatique (modèles multi-agents par exemple). Ces
références ne sont en aucun cas exclusives. Ainsi la l’étude des représentations du handicap
par la psychologie sociale (Ville, Ravaud, 2003, Bazier et Mercier, 2003; Beauvois et alii, 1987
par exemple) constitue un corpus riche et mobilisable. La thématique de la construction
sociale du handicap développée tant dans la sociologie anglophone que francophone, à
partir du des traditions constructiviste de Beger et Luckmann (1966) et surtout interactionniste
de Goffman (1975) est mobilisée tout comme les études sur les mobilisations des populations
marginalisées (RFAS, n°2, 2002, Mc Adam et alii , 1996 par exemple) et leur impact sur les
politiques publiques.
*
Pour résumer les lignes précédentes, nous dirons que l’invisible, ou l’impensé de ce champ du
handicap – désormais existant par des lois -cadre comme celles de 1975, de 1987 et de 2005
– est l’exorcisme de la terreur que provoquent la déviation, la déformation, l’amputation de la
vie, de notre « bios ». Exorcisme par une société qui fuit la finitude humaine en produisant,
consommant, courant après l’exploit, exaltant la toute puissance, la jeunesse, la vitesse alors
qu’elle se sent affrontée au poids de l’âge, à la limite économique, aux risques d’épuisement.
Les personnes « handicapées » sont le rappel de la finitude mais il ne faut pas que cela parle
trop fort.
Faut-il nous refuser à faire des propositions ? Avouons que l’analyse qui précède n’y prépare
guère. Elle n’y prépare guère d’abord parce qu’elle révèle le poids des systèmes de
pensées, des mentalités et de l’imaginaire collectif. Comment, dans ces conditions, penser
que des suggestions d’action ou d’organisation pourraient avoir quelque effet ? Le discours
que nous tiendrons sera, on l’a compris celui de la différence. Affrontées constamment à ce
phénomène, les sociétés n’ont jamais réussi à intégrer la différence en tant que telle. Ou bien
le groupe social l’intègre pour la faire disparaître, ou bien il l’exclut assez radicalement tout
7 MAIRE Edmond, GAGNEUX Michel, Tourisme et handicap : l’offre touristique, Paris; Conseil national du tourisme;1999; p. 3.
8 Notamment les travaux de J.-F. Ravaud.

en se donnant une certaine représentation de l’intégration. On ne peut pas prendre une des
formules que l’histoire a choisies, à un moment, pour l’élever à l’idéal. Chaque manière, dans
son contexte, a eu ses avantages et ses répressions. Aujourd’hui la volonté d’assimiler, de
banaliser par un encadrement et un traitement intense ne peut pas se récuser. Mais par
ailleurs, nous discernons dans cette volonté le danger de « faire croire », de faire semblant,
de faire « comme si », même au prix de moyens financiers et techniques impressionnants.
Alors il me semble qu’il faudrait essayer de penser une intégration de la différence.
Peut-être pourrait-on essayer de nous convaincre, sur le plan pratique, que cela est
en route. Nous ramenons la différence à la norme. Ou du moins nous tentons de le faire.
Cessons de considérer le valide et l’infirme comme une normalité et une déviance et ne les
posons pas davantage comme deux « genres » séparés. Essayons à partir de là d’envisager
une nouvelle variation sociologique. On ne demandera pas à un « handicapé » de
ressembler à un valide. On ne posera pas un handicapé comme handicapé « en soi », plus
ou moins en dessous de la normale. Comme le vis-à-vis homme/femme, le rapport bien
portant/diminué sera toujours traité relativement, dynamiquement, différemment. Voilà une
direction de pensée et au plan de l’action, cette perspective ne pourrait-elle pas avoir des
conséquences considérables ?
Notre dernière suggestion serait celle d’un mouvement d’opinion et de proposition
constitué par les personnes concernées dans leur chair et leurs esprits – les pouvoirs publics et
privés, les responsables d’associations, les personnes à mobilité réduite, les professionnels du
tourisme, de l’emploi, de la santé, mais aussi les familles, etc.-, largement soutenu par les
instances publiques acceptant de financer un « grand laboratoire » chargé de reprendre les
questions à leur degré zéro.
Nos sociétés ont inventé le principe de la Sécurité Sociale, elles ont admis
l’organisation syndicale, elles ont découvert de riches formules associatives. Pourquoi
n’inventeraient-elles pas une nouvelle façon de faire vivre la différence, dans la clarté de son
être et de son paraître, sans le soumettre, sans se démettre ?

Philippe CONSOLINO est sociologue et chercheur au GRES. Il enseigne à l’ Université des
Sciences Sociales de Toulouse où il est Responsable du « certificat Consultant en insertion
dans le domaine du handicap ».
Auteur notamment de nombreux articles dans des revues références et à comité de lecture,
il a participé à la publication de deux ouvrages collectifs :
– Sous la direction de ROGGERO P., Anthropolitique et gouvernance des systèmes complexes
territoriaux, CONSOLINO P., « De l’observation à l’ « observ-action » : petite histoire d’un projet
de connaissance sur la question du tourisme des personnes à mobilité réduite », actes du
colloque, Presse Universitaires des Sciences Sociales, Toulouse, janvier 2005, p. 242 à 252.
– Sous la direction de J-P. POULAIN., (dir.) Le périurbain : une zone touristique d’avenir, – – –

CONSOLINO P., « Les enjeux de l’accessibilité du tourisme péri-urbain aux PMR comme
vecteur diminuant les inégalités et favorisant une politique de civilisation. Etudes et
applications dans le département du Tarn. », Toulouse, PMU, 2005.
Philippe CONSOLINO est Consultant Partenaire du Cabinet de Conseil en Ressources
Humaines ADHERE RH.

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«mandat de protection future» pour l’avenir des Personnes handicapées mentales ?

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Article le figaro.fr
Delphine de Mallevoüe
08/12/2008 | Mise à jour : 09:58
logo.
Le mandat de protection future permet aux familles de désigner une personne de confiance.

Cédric n’a que 30 ans mais s’inquiète déjà de vieillir. Comme tous les handicapés mentaux, l’avenir est moins pour lui un bouillonnement de projets qu’une succession de points d’interrogation. Il a beau s’être «construit une vie normale», avec un emploi de métallurgiste dans un établissement et service d’aide par le travail (Esat) et une vie de couple, il sait son futur précaire. Qui va s’occuper de lui en vieillissant ? Cédric est loin d’être le seul.

Comme le rappelle l’Union nationale des associations de pa­rents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), qui vient de souligner «l’urgence à agir» lors de son congrès, «le papy-boom existe aussi chez les personnes handicapées mentales».

Entre 635 000 et 800 000 personnes handicapées vieillissantes ont été recensées en France, dont 215 900 à 272 000 handicapés mentaux. Parmi eux, 267 000 avaient plus de 60 ans et 140 000 plus de 70 ans. Des chiffres nécessairement à la hausse d’autant que leur espérance de vie augmente avec les progrès de la médecine. Alors qu’une personne atteinte de trisomie 21 vivait en moyenne jusqu’à 30 ans en 1968 et 55 ans en 1986, elle peut aujourd’hui espérer dépasser 60 ans. Malgré cette réalité, rien ne semble à ce jour adapté pour prendre en charge ces personnes aux besoins spécifiques.

«À 60 ans, ils se retrouvent dehors car les établissements pour handicapés ne sont plus habilités à les maintenir et les structures pour personnes âgées ne sont pas adaptées, explique Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei. En France, il existe des lieux dédiés aux handicapés d’un côté et aux personnes âgées de l’autre, mais rien pour ceux qui cumulent les deux critères !»

De même, passé 60 ans, leurs ressources ne sont plus spécifiques : ils passent de l’allocation adulte handicapé (652,60 euros maximum) à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (633,13 euros maximum). Pour les parents de ces adultes avançant en âge, une question revient inexorablement : «Que va devenir mon enfant après mon départ ?» C’est pour anticiper cet «après» que le «mandat de protection future», a été imaginé. Né avec la loi du 5 mars 2007, il peut être rédigé depuis un an déjà, même s’il n’entre en vigueur que le 1er janvier 2009. Il permet à ceux qui veulent anticiper leur propre dépendance ou déficience à venir (Alzheimer, handicap, perte d’autonomie…) de désigner une personne de confiance qui respectera leurs volontés et gérera leurs biens.

Il permet aussi aux parents d’enfants handicapés d’organiser leur avenir sans eux. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un «mandat pour autrui». Ce dispositif s’inspire d’un concept québécois, le «mandat en cas d’inaptitude», qui connaît un grand succès : depuis son instauration en 1990, près de 15% des sept millions de Canadiens de la Belle Province en a rédigé un. En France, «l’intérêt est vif et le succès certain même si le démarrage est lent, explique Me Jérôme Klein, notaire à Lille. Ce mandat répond à une vraie demande, les dossiers se multiplient dans les études».

Pour Me Philippe Potentier, notaire à Louviers, qui en a déjà rédigé une dizaine, «comme pour toutes les lois qui révolutionnent le monde, il faut du temps pour la mise en pratique». Autre frein possible : le coût, qui s’élève entre 300 et 500 euros, puisqu’il s’agit d’un acte notarié. «Si ce mandat semble être la panacée pour les familles, pour moi il n’offre pas de garanties suffisantes, explique Sébastien Breton, responsable de la protection juridique au sein de l’Unapei. Qui va s’assurer que le mandataire désigné applique bien les volontés ? Il est prévu que ce soit le notaire, or, s’il en a les compétences sur les biens et le patrimoine, ce n’est pas du tout le cas en ce qui concerne le bien-être, la santé et les conditions de vie de la personne.»

Pour lui, seul un magistrat, juge des tutelles, en a «la légitimité». Or le mandat de protection future a également été lancé pour désencombrer la voie judiciaire des mises sous tutelle ou curatelle, très em­bouteillée. En effet, pas moins de 800 000 personnes sont aujourd’hui placées sous tutelle, soit un adulte sur 80, et 68 000 nouveaux cas s’a­joutent par an.

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Glossaire de abreviations utilent au handicap

AAH
L’Allocation Adultes Handicapés est attribuée aux personnes atteintes d’un taux minimum d’incapacité et disposant de ressources modestes afin de leur assurer une certaine autonomie financière. La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) ouvre les droits et la CAF vérifie les conditions administratives avant son versement. AAH (Plus d’info).
ACFP
L’Allocation Compensatrice pour Frais Professionnels permettait aux personnes handicapées d’assumer les frais supplémentaires liés à l’exercice de leur profession. A l’origine c’était une aide sociale versée par le Conseil général, elle est aujourd’hui remplacée par la PCH. ACFP (Plus d’info).
ACTP
Allocation Compensatrice pour Tierce Personne permet aux personnes handicapées d’assumer les frais liés à l’intervention d’une tierce personne pour les aider dans les actes essentiels de la vie quotidienne. Elle a été remplacée par la Prestation de compensation depuis le 1er janvier 2006. Les personnes qui bénéficiaient de l’ACTP avant 2006 peuvent choisir de continuer à la percevoir si elles remplissent les conditions d’attribution. ACTP (Plus d’info).
AEEH
L’Allocation d\’Education de l\’Enfant Handicapé est versée par la CAF. Les droits sont ouverts par la CDAPH. Elle est destinée à compenser les frais supportés par toute personne ayant à sa charge un enfant ou un adolescent handicapé. Elle se compose d’une allocation de base et de 6 compléments éventuels. AEEH (Plus d’info).
AES
L’Allocation d’Education Spéciale est dénommée AEEH depuis le 1er janvier 2006.
AGEFIPH
L’Association de Gestion des Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées a pour objectif de favoriser l’accès et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail. Elle perçoit le versement de la contribution annuelle des entreprises privées qui ne respectent pas l’obligation d’emploi du travailleur handicapé.
Aide à domicile
Mode d’intervention de personnes qualifiées auprès de familles, de personnes âgées, de personnes handicapées ou malades qui se trouvent dans l’incapacité d’accomplir certaines tâches de la vie courante.
Amendement Creton
Dispositif législatif permettant le maintien temporaire dans leur établissement de jeunes handicapés atteignant l’âge de 20 ans lorsqu’ils ont une orientation par la CDAPH vers un établissement pour adultes mais sont dans l’attente d’une place.
APA
L’Allocation personnalisée d’autonomie remplace la Prestation Spécifique Dépendance (PSD) depuis le 1er janvier 2002. Les personnes âgées de plus de 60 ans hébergées à domicile ou en établissement peuvent bénéficier de cette allocation en fonction de leur degré d’autonomie et de leurs ressources. L\’APA ne fait l\’objet d\’aucun recours sur la succession, donation ou legs APA (Plus d’info).
Assistant d’éducation
voir AVS
Atelier protégé
Les ateliers protégés étaient des unités de production qui embauchaient des personnes reconnues travailleurs handicapés et orientées par la CDAPH vers le travail en milieu protégé. Ils avaient pour mission de favoriser, si possible, l\’accession des travailleurs handicapés au milieu ordinaire de travail. Depuis la loi du 11 février 2005, ils ne relèvent plus du secteur médico-social et sont devenus des Entreprises Adaptées.
AVS
L’auxiliaire de vie scolaire est affectée auprès d’un enfant ou d’un adolescent handicapé dans une école, un collège ou un lycée dont le projet prévoit l\’accueil régulier d\’élèves handicapés dans les classes ordinaires de l’Education Nationale. On peut distinguer l’AVS-CO qui intervient auprès d’une équipe éducative dans un dispositif collectif et l’AVS-I qui est une aide individuelle à l’élève mentionnée dans son PPS
CAMSP
Le Centre d’Action Médico-Sociale Précoce est un lieu de prévention, de dépistage et de prise en charge d’enfants de la naissance à 6 ans par une équipe pluridisciplinaire médicale, paramédicale et éducative. Ses missions permettent: -un suivi en consultation médicale de dépistage (pour les enfants prématurés, les inquiétudes neurologiques …) -la rééducation d’enfants présentant des handicaps moteurs, sensoriels, mentaux, psychiques … Aucune orientation par la CDAPH n’est nécessaire pour accéder aux consultations.
Cap Emploi
Le Cap Emploi est une structure financée par les fonds de l’AGEFIPH et qui a pour vocation d’aider les travailleurs handicapés dans leur maintien et leur recherche d’emploi tout en assurant le suivi de leur placement. Sa mission peut également être remplie par des EPSR (Equipe de Préparation et de Suite au Reclassement) ou des OIP (Organisme d’insertion et de placement).
Carte de Station Debout Pénible
La carte de station debout pénible, souvent appelée « carte verte », a été renommée par la loi du 11 février 2005 : carte priorité pour personne handicapée.
Carte d’invalidité
Peuvent bénéficier de cette carte d’invalidité les personnes: -dont le taux d’incapacité permanente est d’au moins 80 %, évalué par la CDAPH -ou qui sont titulaires d’une pension d’invalidité de 3ème catégorie La demande est à effectuer auprès de la MDPH et elle est délivrée, à titre définitif ou pour une durée déterminée par la CDAPH (période renouvelable). Carte d’invalidité (Plus d’info).
Carte Européenne de Stationnement
La Carte Européenne de Stationnement permet de stationner sur les emplacements réservés aux handicapés en l’apposant sur le pare-brise du véhicule. Elle remplace les macarons GIC et GIG et son attribution est fondée sur la mobilité pédestre de la personne et sur son autonomie dans ses déplacements (arrêté du 13 mars 2006). La demande doit être effectuée auprès de la MDPH et sera instruite par la CDAPH. Elle est délivrée par le préfet. Carte Européenne de Stationnement (Plus d’info).
Carte priorité pour personne handicapée
La carte priorité pour personne handicapée est délivrée par la CDAPH à toute personne atteinte d’une incapacité inférieure à 80 % rendant la station debout pénible. Cette carte de couleur mauve permet d’obtenir : -une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, dans les espaces et salles d’attente ainsi que dans les établissements et les manifestations accueillant du public -une priorité dans les files d’attente La demande est à effectuer auprès de la MDPH et elle est attribuée pour une période déterminée (période renouvelable).
CAT
Un Centre d’Aide par le Travail est une structure médico-sociale qui accueille des travailleurs handicapés qui ne peuvent exercer une activité professionnelle, momentanément ou durablement, dans le secteur ordinaire de travail ou dans une entreprise adaptée. Depuis la loi du 11 février 2005, il est dénommé ESAT.
CDAPH
La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées a été créée par la loi du 11 février 2005. Elle succède ainsi à la CDES et à la COTOREP depuis le 1er janvier 2006 et siège au sein des MDPH. Elle prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapés, notamment en matière d’attribution de prestations et d’orientation.
CDES
La Commission Départementale de l’Education Spéciale était chargée de prendre les décisions adaptées à l’égard des enfants et des adolescents handicapés. Depuis la loi du 11 février 2005, elle a été remplacée et regroupée avec la COTOREP en une seule instance décisionnelle: la CDAPH
CICAT
Un Centre d’Information et de Conseil sur les Aides Techniques a pour vocation de répondre à un besoin d’information et de conseil sur les différentes aides techniques en faveur des personnes handicapées ou âgées tels que le matériel (fauteuil roulant, canne, domotique…), l’accessibilité et l’adaptation du logement etc…
CLIS
Les Classes d’Insertion Scolaire accueillent de façon différenciée, dans certaines écoles élémentaires ou exceptionnellement maternelles, des élèves handicapés physiques, sensoriels ou mentaux qui peuvent tirer profit, en milieu scolaire ordinaire, d’une scolarité adaptée à leur âge et à leurs capacités. Leur objectif est de permettre à ces élèves de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire.
CMP
Un Centre Médico-Psychologique est composé d’une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, psychologue, assistante sociale, psychomotricien etc.) et propose des consultations médicales et des soins, mais aussi des temps thérapeutiques et éducatifs. Ces consultations sont prises en charge par la Sécurité sociale. Le CMP peut intervenir en soin ambulatoire ou à domicile, pour adultes ou pour enfants.
CMPP
Le Centre Médico-Psycho-Pédagogique est un établissement médico-social qui dispense des soins aux enfants (dès leur naissance) et aux jeunes (jusqu’à 20 ans) présentant des difficultés scolaires, de comportement, de langage, de sommeil… Il propose un certain nombre de réponses aux difficultés que rencontrent les enfants grâce à ses différents types de compétences telles que la psychomotricité, l’orthophonie, la médecine, la psychologie et l’aide scolaire. Les consultations sont prises en charge par la Sécurité sociale.
CNSA
La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie a été créée par la loi du 30 juin 2004. « Elle a pour rôle d’animer la politique de compensation de la perte d’autonomie et d’en garantir l’application égale sur tout le territoire dans le cadre d’une convention d’objectifs et de gestion passée avec l’Etat. » selon le Ministère de la Santé.

Complément de ressources
Le complément de ressources est versé en complément de l’Allocation aux Adultes Handicapés. Ajouté à l’AAH, il constitue la garantie de ressources. Les personnes titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds spécial invalidité (FSI) peuvent aussi en bénéficier sous certaines conditions. Il est destiné à compenser l’absence durable de revenu d’activité des personnes handicapées dans l’incapacité de travailler. Il est attribué sous certaines conditions et sur décision de la CDAPH. Complément de ressources (Plus d’info).
COTOREP
La Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel mettait en oeuvre et coordonnait l’ensemble des mesures propres à assurer l’insertion professionnelle et sociale des personnes handicapées adultes. Depuis la loi du 11 février 2005, elle a été remplacée et regroupée avec la CDES en une seule instance décisionnelle : la CDAPH
CREAI
Le Centre Régional de l’Enfance et l’Adolescence Inadaptées a pour mission principale, selon une note interministérielle du 13 janvier 1984 « d’être un lieu de repérage et d’analyse des besoins et d’étude des réponses à y apporter, un lieu de rencontre et de réflexion entre les élus, les représentants des forces sociales et ceux des administrations concernées, de fournir des analyses et des avis techniques aux décideurs, ainsi qu’aux gestionnaires des établissements et services. Il a, à cet égard, un rôle important à jouer comme outil technique au service des responsables de l’élaboration et de la mise en oeuvre de la politique en faveur des personnes handicapées et inadaptées à l’échelon régional « .

DOETH
La Déclaration de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés est une déclaration administrative obligatoire annuelle qui doit être remplie par les établissements comptabilisant 20 salariés et plus dans le secteur public ou privé. Toutefois, une entreprise qui entre dans le champ d’application de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, soit au moment de sa création, soit en raison de l’accroissement de son effectif, dispose d’un délai de trois ans pour se mettre en conformité avec cette obligation. La déclaration, pour les entreprises privées, est à envoyer à la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (DDTEFP) avant le 15 février. Les établissements publics font leur déclaration exclusivement à partir du site internet du FIPHFP avant le 30 avril.

EA
L’entreprise adaptée est une entreprise du milieu ordinaire du travail offrant des conditions de travail et un environnement adaptés aux travailleurs handicapés ayant des capacités de travail réduites. Elle est constituée au moins de 80% de travailleurs handicapés, lesquels peuvent ainsi exercer une activité professionnelle dans des conditions adaptées à leurs possibilités. Elle remplace l’atelier protégé depuis la loi du 11 février 2005.
Enseignant référent
L’enseignant référent est l’interlocuteur privilégié des parents et des élèves handicapés. Au sein de son secteur d’intervention, il exerce principalement ses missions en application des décisions de la CDAPH et en vue de favoriser leur réalisation. Il veille à la continuité et à la cohérence de la mise en oeuvre du projet personnalisé de scolarisation. Il assure un lien permanent avec l’équipe pluridisciplinaire.
EPSR
Equipe de Préparation et de Suite au Reclassement intervient, au même titre que les Cap emploi, auprès des personnes handicapées pour favoriser leur insertion professionnelle ou leur maintien dans le travail.
Equipe de suivi de scolarisation
L’équipe de suivi de la scolarisation facilite la mise en oeuvre et assure, pour chaque élève handicapé, le suivi de son projet personnalisé de scolarisation. Elle procède, au moins une fois par an, à l’évaluation de ce projet et de sa mise en oeuvre. Elle propose les aménagements nécessaires pour garantir la continuité du parcours de formation. Cette équipe comprend l’élève, et/ou ses parents ou son représentant légal, ainsi que l’enseignant référent de l’élève. Elle informe la CDAPH de toute difficulté de nature à mettre en cause la poursuite de la mise en oeuvre du PPS de l’élève. Elle peut proposer une révision de l’orientation de l’élève avec l’accord de celui-ci ou de ses parents.
Equipe pluridisciplinaire
L’équipe pluridisciplinaire fait partie de la MDPH et elle est composée de professionnels spécialisés qui travaillent en réseau au service des jeunes et de leur famille. Elle se compose d’une équipe médicale et paramédicale mais aussi d’une équipe pédagogique. Elle évalue les besoins de compensation de la personne handicapée et son incapacité permanente sur la base de son projet de vie et propose un plan personnalisé de compensation du handicap (comprenant notamment le PPS pour les enfants handicapés).
EREA
L’Etablissement Régional d’Enseignement Adapté reçoit des élèves (orientés par la commission départementale d’orientation) en grande difficulté scolaire et sociale ou présentant un handicap, qui ne peuvent fréquenter les classes normales d’enseignement général ou professionnel. L’EREA dispense un enseignement professionnel, général et technologique adapté en fonction du handicap. Il permet aux élèves d’élaborer leur projet d’orientation et de formation ainsi que leur projet d’insertion professionnelle et sociale en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités, en personnalisant la durée et le parcours de formation.
ESAT
Les Etablissements ou Services d’Aide par le Travail sont des établissements médico-sociaux. Ils permettent aux travailleurs handicapés d’exercer une activité professionnelle adaptée à leurs capacités personnelles et de développer ainsi leur potentiel. Pour être accueilli en ESAT, il faut une orientation professionnelle vers le milieu protégé par la CDAPH. Ils remplacent les CAT depuis la loi du 11 février 2005.
EVS
Les Emplois de Vie Scolaire sont des postes proposés dans les écoles, collèges et lycées. Plusieurs fonctions sont possibles, notamment l’aide aux élèves handicapés ; on évoque alors l’Aide à l’accueil et la scolarisation des élèves handicapés (ASEH). Les EVS sont recrutés principalement par l’ANPE et ont soit un contrat d’avenir, soit un contrat d’accompagnement dans l’emploi.

FAM
Le Foyer d’Accueil Médicalisé est destiné à recevoir des personnes adultes handicapées physiques, mentales ou atteintes de handicaps associés, dont la dépendance totale ou partielle les rend inaptes à toute activité professionnelle et rend nécessaires l’assistance d’une tierce personne. Ils assurent l’hébergement, la surveillance paramédicale, un suivi médical constant, et souvent une rééducation d’entretien et une animation Cet établissement est soumis à la double tarification (sécurité sociale et conseil général).
FIPHFP
Le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique, mis en place depuis le 1er janvier 2006, perçoit la contribution annuelle de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés des établissements de la fonction publique d’Etat, Territoriale et Hospitalière. Les contributions sont utilisées pour financer des actions ou projets engagés par tout employeur public en faveur de la personne handicapée pour une meilleure insertion professionnelle.
Fonds départemental de compensation
Le Fonds départemental de compensation du handicap est géré dans chaque MDPH. Celui-ci est chargé d’accorder des aides financières afin de permettre aux personnes handicapées de faire face aux frais liés à leur handicap restant à leur charge, après avoir fait valoir leur droit à la prestation de compensation. Fonds départemental de compensation (Plus d’info).

Garantie de ressources
La garantie de ressources est composée du complément de ressources et de l’AAH. Elle est destinée à compenser l’absence durable de revenu d’activité des personnes handicapées dans l’incapacité de travailler. Elle est attribuée, sous certaines conditions et sur décision de la CDAPH, aux personnes percevant l’AAH à taux plein ou en complément d’une pension d’invalidité, d’une pension vieillesse, ou d’une rente d’accident du travail mais aussi aux personnes titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds spécial d’invalidité (FSI). Garantie de ressources (Plus d’info).
GIC et GIG
Les cartes dites « macaron Grand Invalide Civil » ou « Macaron Grand Invalide de Guerre » ont été remplacées depuis le 1er janvier 2000 par la carte européenne de stationnement qui est désormais valable dans toute l’Europe. Les cartes GIC et GIG délivrées avant 2000 peuvent continuer à être utilisées (sur le territoire français) pendant toute leur durée de validité. Il faut cependant demander le remplacement du macaron par la carte européenne de stationnement avant le 30/12/2010. GIC et GIG (Plus d’info).
GRTH
La Garantie de Ressources des Travailleurs Handicapés était versée en milieu ordinaire de travail et en milieu protégé. Elle a été supprimée par la loi du 11 février 2005. La rémunération minimale du travailleur handicapé est désormais basée sur le SMIC en milieu ordinaire et en entreprise adaptée. Elle correspond à la rémunération garantie en ESAT.

IEM :
Les Instituts d’Education Motrice accueillent des enfants présentant une déficience motrice ou physique importante. Les enfants qui ont en général entre 3 et 20 ans sont orientés vers ces établissements par la CDAPH.
IME
Les Instituts Médico Educatifs accueillent les enfants atteints de déficiences intellectuelles qui ont en général entre 3 et 20 ans. Ils regroupent les anciens IMP (instituts médico-pédagogiques) et les anciens IMPRO (instituts médico professionnels). Les enfants sont orientés vers ces établissements par la CDAPH.
IMP
Institut Médico Pédagogique Voir IME
IMPRO
Institut Médico Professionnel Voir IME
ITEP
Les Instituts Thérapeutiques Educatifs et Pédagogiques accueillent des enfants ou adolescents présentant des troubles de la conduite et du comportement qui ont entre 6 et 18 ans. Les ITEP remplacent les instituts de rééducation (IR). Les enfants sont orientés vers ces établissements par la CDAPH.

LPC
Le Langage Parlé Complété est un code qui rend visible le message verbal aux enfants sourds ou malentendants. La personne qui parle complète ce qu’elle dit par une représentation visuelle des lettres, en décrivant syllabe par syllabe: la main se positionne près du visage et représente simultanément les voyelles et les consonnes.
LSF
La Langue des Signes Française est une langue française à part entière. Utilisée pour communiquer avec les personnes sourdes, elle associe un signe à un mot, mais elle s’appuie également sur la lecture labiale, la dactylologie, les mimiques et l’expression du visage.

Macaron
Les cartes dites « macaron Grand Invalide Civil » ou « Macaron Grand Invalide de Guerre » ont été remplacées depuis le 1er janvier 2000 par la carte européenne de stationnement qui est désormais valable dans toute l’Europe. Les cartes GIC et GIG délivrées avant 2000 peuvent continuer à être utilisées uniquement sur le territoire français pendant toute leur durée de validité. Il faut cependant demander le remplacement du macaron par la carte européenne de stationnement avant le 30/12/2010. Macaron (Plus d’info).
MAS
Les Maisons d’Accueil Spécialisées reçoivent des personnes adultes qu’un handicap intellectuel, moteur ou somatique grave, ou une association de handicaps intellectuels, moteurs ou sensoriels rendent incapables de se suffire à elles-mêmes dans les actes essentiels de l’existence et tributaires d’une surveillance médicale ainsi que de soins constants. La prise en charge de cet établissement se fait par la sécurité sociale.
MDPH
Il existe une Maison Départementale des Personnes Handicapées par département sous la direction du Conseil général. Elle a une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille, ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens au handicap. Chaque MDPH met en place entre autres une équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne handicapée, et une Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées qui prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne.
MTP
La Majoration pour Tierce Personne est attribuée aux personnes qui ont besoin d’une aide pour les actes de la vie quotidienne. Elle vient en complément : soit d’une rente d’accident du travail ou maladie professionnelle, soit d’une pension d’invalidité (de troisième catégorie), soit d’un avantage vieillesse. Elle est versée par la caisse d’assurance maladie ou vieillesse.
MVA
La Majoration pour la Vie Autonome est versée en complément de l’Allocation aux adultes handicapés. Ce complément est destiné aux personnes handicapées qui peuvent travailler mais ne travaillent pas. Il est attribué sous certaines conditions et sur décision de la CDAPH. Les personnes titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds spécial invalidité (FSI) peuvent aussi en bénéficier sous certaines conditions. MVA (Plus d’info).

PCH
La Prestation de Compensation du Handicap est une allocation versée aux personnes handicapées depuis le 1er janvier 2006. Elle prend en compte les besoins et le projet de vie de la personne handicapée. Elle peut être affectée à des charges liées à un besoin d’aides humaines, d’aides techniques, à l’aménagement du logement et du véhicule, et/ou à un besoin d’aides exceptionnelles ou animalières. L’évaluation et la décision d’attribution de la prestation sont effectuées au sein de la MDPH. PCH (Plus d’info).
Pension d’invalidité
La pension d’invalidité est une aide financière qui est attribuée par la Sécurité sociale à une personne qui a une capacité de travail réduite, en raison d’un accident ou à une maladie d’origine non professionnelle ou encore d’une usure prématurée de l’organisme, et qui doit faire face à une perte de gain. Certaines conditions sont nécessaires pour en bénéficier. Cette pension est calculée selon plusieurs critères, dont la capacité de travail, le salaire annuel moyen perçu au cours des dix meilleures années d’activité et les revenus de la personne. Pension d’invalidité (Plus d’info).
PIIS
Le Projet Individuel d’Intégration Scolaire a été remplacé par le PPS
PPS
Le Projet Personnalisé de Scolarisation s’adresse aux élèves handicapés. Il précise les modalités de déroulement de la scolarité de l’enfant handicapé (orientation, aménagements, matériel pédagogique, accompagnement, etc…). Le PPS est élaboré par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH en collaboration avec les parents, l’équipe de suivi de la scolarisation, l’enseignant référent… Les décisions relatives au PPS sont ensuite prises par la CDAPH.
Prestation de compensation
voir PCH

RQTH
La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé est attribuée par la CDAPH aux personnes handicapées. Selon le code du travail, « Est considérée comme travailleur handicapé toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique. » Cette reconnaissance ouvre droit à un certain nombre d’avantages pour la personne handicapée (orientation professionnelle par la CDAPH ou formation, aide des Cap emploi, aides de l’Agefiph ou du Fiphfp, etc.) et pour l’employeur (obligation d’emploi, aide au poste, etc.).
RTH
voir RQTH

SAAAIS
Le Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à l’Intégration Scolaire fait partie des SESSAD et il est spécialisé dans l’accompagnement d’enfants déficients visuels. Voir SESSAD.
SAFEP
Le Service d’Accompagnement Familial et d’Education précoce est une appellation des SESSAD et il est spécialisé dans l’accompagnement d’enfants déficients sensoriels de 0 à 3 ans. Voir SESSAD.
SAMSAH
Le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés est un accompagnement médico-social adapté comportant des prestations de soins. Il accompagne les adultes handicapés dans leur projet de vie tout en favorisant les liens familiaux, sociaux, scolaires, professionnels… Ce service prend en charge des adultes handicapés qui ont besoin d’: 1°- Une assistance ou un accompagnement pour tout ou partie des actes essentiels de l’existence 2°- Un accompagnement social en milieu ouvert et un apprentissage à l’autonomie et également dans des proportions adaptées aux besoins de chaque usager : 3°- Des soins réguliers et coordonnés 4°- Un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert. Les SAMSAH accompagnent des personnes handicapées sur décision de la CDAPH.
SAVS
Les Services d’Accompagnement à la Vie Sociale ont pour vocation de contribuer à la réalisation du projet de vie de personnes adultes handicapées par un accompagnement adapté favorisant le maintien ou la restauration de leurs liens familiaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels. Ces services prennent en charge des personnes adultes, y compris celles ayant la qualité de travailleur handicapé, dont les déficiences et incapacités rendent nécessaires, dans des proportions adaptées aux besoins de chaque usager: 1- Un accompagnement pour tout ou partie des actes essentiels de l’existence 2- Un accompagnement social en milieu ouvert et un apprentissage à l’autonomie. Les SAVS accompagnent des personnes handicapées sur décision de la CDAPH.
SESSAD
Le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile apporte un soutien spécialisé aux enfants et adolescents dans leurs différents lieux de vie et d’activités (domicile, crèche, école,…) et/ ou dans les locaux du service. Les enfants sont admis sur décision de la CDAPH. Les prestations sont prises en charge par la Sécurité sociale. Son équipe pluridisciplinaire met en œuvre une prise en charge précoce de l’enfant et l’accompagnement des familles; puis elle favorise le soutien à la scolarité de l’enfant et l’acquisition de l’autonomie. Selon leur spécialité et selon l’âge des enfants, un SESSAD peut s’appeler différemment : SAFEP, SSEFIS, SAAAIS ou SSAD.
SSAD
Le Service de Soins et d’Aide à Domicile scolaire fait partie des SESSAD et il est spécialisé dans l’accompagnement d’enfants polyhandicapés. Voir SESSAD.
SSEFIS
Le Service de Soutien à l’Education Familiale et à l’Intégration Scolaire fait partie des SESSAD et il est spécialisé dans l’accompagnement d’enfants déficients auditifs après 3 ans. Voir SESSAD.

TCI
Le Tribunal du Contentieux de l’Incapacité est une juridiction de premier degré qui statue sur les litiges relatifs à: 1- l’état ou le degré d’invalidité en cas d’accident ou de maladie. 2- l’état d’inaptitude au travail. Par exemple, en cas de désaccord avec les décisions de la Sécurité sociale (pension invalidité, IPP…), de la CDAPH (orientation en établissement spécialisé, taux d’incapacité…). La décision du TCI peut être contestée dans un délai d’un mois à compter de la date de la notification devant la Cour Nationale de l’Incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail. Les décisions de la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail sont aussi susceptibles de pourvoi en cassation. TCI (Plus d’info).
UPI
Les Unités Pédagogiques d’Intégration sont des classes (de 10 élèves maximum) qui accueillent des jeunes handicapés âgés de 11 à 16 ans dans un collège ou un lycée ordinaire. Il existe quatre catégories d’UPI destinées à accueillir des jeunes atteints d’un handicap mental (UPI 1), d’un handicap auditif (UPI 2), d’un handicap visuel (UPI 3) ou d’un handicap moteur (UPI 4). Les objectifs sont l’enseignement adapté au sein de l’UPI mais aussi, selon les élèves, la fréquentation d’une classe « ordinaire », la participation à la vie de l’établissement et aux activités avec les autres élèves. C’est la CDAPH qui oriente l’élève en UPI, sur la base de son PPS

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Transmusicales 2008 Rennes realité virtuelle

transmusicale 2008 rennes

J’ai été invité à assister a la retransmission de Transmusicales 2008 RENNES hier, ce que m’a informé mon hôte c’est que nous étions « dans second life » retransmis aussi a RENNES, voila une activité a la quelle je n’aurait pu participer en habitant dans le sud. C’est cela aussi l’univers virtuel puisque il me semble avoir compris que cela était aussi retransmis dans Opensim.
Merci à ces personnes qui nous ont permis de partager ce moment.
Ils ont promis de recommencer ce soir 5 dec 2008 en mieux

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Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre 2008

La « Convention sur les droits des personnes handicapées : dignité et justice pour nous tous » sera le thème de la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre 2008

Le thème retenu pour la Journée internationale des personnes handicapées suggère que l’objectif visé est de permettre aux personnes handicapées de jouir pleinement des droits de l’homme et de participer en toute égalité à la vie en société.
Environ 10% de la population mondiale, soit 650 millions d’habitants de notre planète, vit avec des incapacités, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Souvent, le grand public et les décideurs n’ont pas conscience du grand nombre de personnes qui vivent avec des incapacités et des handicaps partout dans le monde, ni des problèmes auxquels elles doivent faire face, d’où l’importance d’une Journée internationale des personnes handicapées.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a notamment pour mission d’améliorer la qualité de vie des personnes handicapées grâce à des mesures nationales, régionales et mondiales et de sensibiliser l’opinion à l’ampleur et aux conséquences du handicap.

La journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre vise à faire mieux comprendre les problèmes liés au handicap et à mobiliser en faveur de la dignité, des droits et du bien-être des handicapés.

La journée internationale des personnes handicapées veut aussi attirer l’attention sur ce que peut apporter de positif l’intégration des handicapés dans tous les aspects de la vie.

2008 est une année importante en raison de l’entrée en vigueur le 3 mai de la Convention sur les droits des personnes handicapées, qui oblige légalement les États membres à promouvoir et à protéger les droits des personnes handicapées. Le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme est également célébré cette année sur le même thème.

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Debat et echange sur « travailler le dimanche », sur second life:

De Handicap-Life

Jeudi dernier sur second life: le thème de l’Improviseur de cette soirée était sur le travail du dimanche, les avis étaient partagés, et après plusieurs échanges …. L’univers virtuel permet ces échanges conviviales, avec des personnes que géographiquement vous ne rencontreriez pas.

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Des handicapés en confiance sur Second Life

extrait de l’article paru sur lexpress.fr/emploi-carriere/
 » Ce sera l’un des événements de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. Le Neo Job-Meeting, forum de recrutement sur Second Life, se déroule du 13 au 15 novembre. Dans cet univers Internet, investi depuis peu par les recruteurs, les avatars des candidats qui se seront préalablement inscrits pourront rencontrer les représentants de quatre grandes entreprises (Air France, Axa, le groupe Caisse d’épargne et L’Oréal).Tous les handicapés à la recherche d’un emploi sont les bienvenus pour dialoguer avec les responsables insertion et handicap de ces grands groupes. » Par Bruno Askenazi, mis à jour le 14/11/2007 – publié le 14/11/2007
———————
Ils l’ont fait nous le ferons même mieux, puisque handicap-life va proposer un espace de recrutement qui lui accueillera les avatars, les informera grâce à des annonces persistantes et des rencontres avec des organismes spécialisés dans l’adaptation des postes de travail entre autres, Handicap-life s’entoure de partenaires très motivés et impliqués au projet de créer un point de convergence sur second-life.

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Un projet qui à toute son importance:

Extrait du blog Gromike in second life:
« La notion de seconde vie n’est pas encore bien comprise parmis la majorité de nos amis valides par contre elle se justifie plus pour ceux sujet à un handicap car le lien social s’établit et le virtuel permet parfois de se dégager des contraintes réelles et peut être bientôt de rendre enfin l’emploi accessible à des gens souvent beaucoup plus assidus et efficaces que certains… »
Cela est le début d’une grande aventure virtuel !

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Le projet Handicap-Life avance: articles blogosphere

Pour se Teleporter:Handicap-Life

A lire l’article de Philippe: Handicap Technologie et Communication

A lire l’article de Nessy: Creation d’une region dediee au handicap sur second life

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Le projet Handicap-Life avance:

Pour se Teleporter:Handicap-Life

A lire l’article de Philippe: Handicap Technologie et Communication

A lire l’article de Nessy: Creation d’une region dediee au handicap sur second life

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